Weekend d’automne – lectures, chaussettes en laine et entre-saisons
Coucou par ici,
Comment allez-vous ? Après plusieurs billets spéciaux RAT (les seuls pour lesquels j’arrivais à me motiver), je vous retrouve ce weekend pour un petit billet fourre-tout, lectures, quotidien, pensées, préparatifs de saison…

Le mois de novembre est habituellement celui que j’aime le moins ; il fait froid, il pleut, il fait nuit tôt… et on attend que décembre arrive avec son cortège de festivités. Cette année, on par dessus tout ça un confinement, et curieusement, ce mois de novembre passe finalement un peu mieux que les autres années ; continuant d’aller à l’école et de faire classe à mes 21 loulous, je n’ai pas le temps de m’ennuyer. En prime, je ne culpabilise pas de rester à l’appart sans être productive le reste du temps, puisque je n’ai pas le choix.
Il n’empêche que j’aime bien quand cette période entre deux (entre un octobre flamboyant et un décembre scintillant) se termine, mais je ne cède pas encore aux sirènes de Noël comme j’ai pu voir parfois de ci de là.
Cela commencera bientôt, quand les illuminations seront là, quand les sapins feront leur apparition… (j’ai commandé le mien via l’asso de parents de l’école, on les commande chez un petit producteur. Même si la question de la cohabitation d’un chat avec le sapin cette année m’inquiète un peu…)

Ce weekend, j’ai donc profité du temps maussade pour me replonger dans mes lectures du moment : Le journal d’Aurélie Laflamme. Un roman ado très rafraîchissant, l’histoire d’Aurélie, 13 ans, fâchée avec sa meilleure amie, qui n’arrive pas à aligner 3 mots devant le garçon qui lui plaît, terrorisée à l’idée que sa mère ne remplace son père décédé par le proviseur du collège (l’angoisse !) et essayant de trouver au milieu de toutes ses préoccupations des réponses à ses questions sur le sens de la vie et l’univers…

Avec ma nouvelle bougie qui sent bon, apparemment classée objet de première nécessité même si les décorations de Noël sont interdites actuellement dans les magasins 😦
Je crois que ce roman m’a replongée dans une ambiance « années d’adolescence », à l’odeur du gloss collant saveur barbapapa et au rythme des tubes de la toute jeune alors BritBrit ou bien de la chanson d’Aaliyah, idole de mes 13 ans dans la chanson d’Anastasia, sorti aujourd’hui il y a 23 ans (déjà !) et qui nous manque beaucoup trop.
Il m’a donc donné envie de me replonger dans une de mes séries phare de l’adolescence, Lizzie Mc Guire (merci l’amoureux et son abonnement à la chaîne de streaming Disney + pour regarder The Mandalorian, qu’on a commencée par ailleurs)

Lizzie, c’était mes 14 ans, c’était les séries ado KD2A sur France 2 le mercredi et le samedi matin, c’était la fille qu’on était toutes, sauf qu’elle était toujours mignonne avec des vêtements et des coiffures qu’on lui enviait (souvenez-vous, les petites pinces papillon pour tenir les cheveux, les élastiques à pompons colorés et les bandanas, ça va, je n’ai pas perdu tout le monde avec mes digressions nostalgiques ?)

J’ai aussi repris un manga lu il y a longtemps, J’aime les sushis (un manga gourmand, miam !). Longtemps, c’est le moins qu’on puisse dire, puisque j’ai retrouvé une chronique sur mon vieux blog de lectures (datant d’avant l’époque où j’ai voulu diversifier le contenu de mon blog) ! C’est presque vintage, mouarf !
Bon, à ce stade du billet, on a noté une sévère nostalgie chez la rédactrice… Peut-être est-ce le contexte actuel, peut-être est-ce ce tri gigantesque de ma vieille boite mail qui m’a fait plonger dans des fouilles de mails de dix ans d’âge, mais je suis en effet un peu nostalgique ces derniers temps, et notamment de l’effervescence des blogs lecture de mes débuts… Nostalgique aussi du temps où nous sortions pour rencontrer des inconnus à des soirées avec insouciance, pour aller à des concerts…

A l’heure où je termine ce billet, le weekend est pratiquement fini et une nouvelle semaine va commencer… Espérons qu’elle laissera la place à un peu plus de scintillement, avec, je l’espère, le retour de quelques unes de nos habitudes et une entrée festive dans la période de l’Avent…
Belle et douce soirée à vous !
