D’habitude, je n’aime pas trop faire ce genre de bilans, mais cette année, j’essaie de reprendre un peu plus les billets lecture par ici (dit la fille qui a du en publier 2 dans l’année, mais hum, oublions ce détail) et j’ai regardé mon bilan de lectures 2019 sur Goodreads qui est bien pratique pour récapituler tout ce qu’on a lu… Un bilan qui sera tout de même une promenade dans les souvenirs de ce qu’a été 2019, notamment au fil de mes pérégrinations…
Donc en 2019, on trouve quand même beaucoup d’albums et romans jeunesse lus pour le boulot, avec un pic de retombée en enfance quand j’ai lu ou relu plusieurs romans du club du grand galop que j’adorais petite. Une régression agréable.
Ma première lecture bouleversante de l’année fut un livre qui est entré en même temps dans le cercle fermé de mes livres préférés tout court, une lecture qui m’a emportée, et qui est restée vivre en moi longtemps après…

Et je crois que je ne suis pas la seule 😉
2019, ce fut également la saga de l’amie prodigieuse enfin découverte (j’attendais un bon moment pour l’attaquer, ce fut notre séjour à Rome fin février). J’ai dévoré le tome 1 dans l’aéroport et l’avion (pratique quand on a autant d’heures à tuer), puis chez moi, où je n’ai rien fait d’autre pendant deux jours (pratiques, les vacances).

J’ai ensuite attendu les vacances d’été pour lire le tome 2. Il y a quelque chose dans l’écriture d’Elena Ferrante qui me happe, ses mots sont comme de l’eau qui coule, toujours avec une fluidité parfaite qui fait que je n’arrive pas à m’arrêter. Combien de fois en les lisant me suis-je dit « allez, un chapitre de plus » pour me retrouver avec 5 ou 6 chapitres de plus. J’avais l’impression, alors que j’étais au soleil sur la plage, de sentir le soleil écrasant de Naples et les intrications encore plus écrasantes dans les relations de Lila et Lenu. Rendez-vous avec le tome 3 pendant de prochaines vacances, donc 🙂

Vue magique depuis notre tente dans le camping de Scourie, en Ecosse
Sinon, on a eu quelques lectures britanniques qui pour le coup étaient des enquêtes policières. J’ai redécouvert MC Beaton et Agatha Raisin après une tentative peu concluante il y a plusieurs années… J’ai beaucoup aimé le tome 1, La quiche fatale, et cet été, à l’occasion de mon voyage en Ecosse, j’ai également découvert la série Hamish Macbeth puisqu’elle se déroule dans les Highlands écossais. Nous avons d’ailleurs visité les Cotswolds, région d’Agatha, avant d’aller vers l’Ecosse ; une partie de l’Angleterre que j’ai trouvée vraiment bucolique et charmante.
Deux autres polars qui me rappellent ce voyage, Dry bones that dream, de Peter Robinson avec le plutôt célèbre inspecteur Banks (trouvé dans une auberge de jeunesse pendant le voyage) et le premier tome de la Trilogie de Lewis de Peter May, dont les romans se passent sur l’île de Lewis où nous ne sommes pas allés mais dont la beauté sauvage m’a un peu évoqué le nord des Highlands…
(On voit au passage qu’il est important de rajouter un ciel dramatique sur la photo en post-prod pour vendre du polar britannique… ;))
Je crois que ce sont ces lectures qui m’ont le plus marquée, sans doute car elles sont liées à des souvenirs de voyages…

Nord des Highlands écossais
Sinon, en voyageant uniquement depuis mon canapé, il y a eu quelques belles lectures américaines, comme Rien n’est trop beau qui m’a fait revivre le New York des années 50 (bien que la fin m’ait un peu déçue) et Mama Red qui m’a plongée dans une ferme de Caroline du Sud aux côtés de Sarah et de la maman vache qui m’ont beaucoup émue.
Et puis pour finir l’année, quelques romances, notamment d’Angela Morelli qui semble bien celle qui nous propose ce qui se fait de plus intelligent en la matière aujourd’hui. J’ai dévoré ses romans L’homme idéal en mieux et Juste quelqu’un de bien . Deux romans qui en plus m’ont replongée dans l’ambiance de deux quartiers de Paris où j’ai vécu, le 20e et le 11e arrondissement. C’était donc très agréable de voir ces petits clins d’oeil à ces quartiers que j’ai beaucoup aimés. J’ai également profité de Noël pour savourer la romance de la lecture commune du challenge Il était sept fois Noël, Je te ferai aimer Noël.
Voilà un tour non exhaustif, mais essentiel de ces lectures pour l’année. On remarque (à l’exception des romances) l’absence criante de romans français, un genre que j’ai totalement abandonné car il ne m’attire plus depuis des années. Je trouve ce bilan bien peu garni, mais il est fréquent que je passe 1 mois sur un roman désormais… La fatigue et le temps que me prennent les cours ont raison de moi pour la lecture ! Je me rattrape pendant les vacances. Quand je ne regarde pas des séries, car ma sériephagie s’est un peu aggravée cette année…
J’ai été happée par l’ambiance et la superbe photographie de la série Better Call Saul, que nous avons terminée avant que je ne commence Breaking Bad – série culte dont j’avais beaucoup entendu parler, mais que je n’avais finalement jamais vue. Depuis, je rêve d’aller photographier des diners et la poussière du désert du Nouveau-Mexique.
Bob Odenkirk as Jimmy McGill – Better Call Saul _ Season 2, Episode 3 – Photo Credit: Ursula Coyote/Sony Pictures Television/ AMC
Nous avons également repris Outlander pour rester dans l’ambiance écossaise (nous avons d’ailleurs visité de nombreux lieux de tournage là-bas (un jour, il faudra quand même que je trie ces photos !))

Nous avons également continué de regarder régulièrement The big bang theory (il ne manque que la saison 12 qui n’est pas disponible sur Netflix, snif) et Supernatural dont j’adooore l’ambiance et l’humour (on a toujours plusieurs saisons de retard, mais la dernière sort cette année, donc autant prolonger le plaisir).
Le mercredi midi, quand je rentre du cours d’anglais que je donne, j’ai également mon rituel de déjeuner devant The good wife… J’aime bien cette série qui est très bien construite et ma foi, assez distrayante.
Cette année, il y a eu tellement peu de concerts et festivals, qu’il n’y en a pas eu, et c’est sans doute une des rares années où ça m’arrive. Alors, objectif pour 2020, retourner en concert (malgré ma phobie des espaces clos, c’est quand même de beaux moments).
Ce bilan culturel s’achève ainsi, n’hésitez pas à commenter si vous avez lu ou vu l’une des choses que je cite.
Que 2020 soit aussi riche et variée !